Note : les gains éventuels liés aux annonces google seront reversés intégralement à des organisations de protection de la nature et de lutte contre le réchauffement climatique

jeudi 14 mai 2009

88% des stocks de poisson européens surexeploités !

C'est la nouvelle mode : il faudrait tout manger bio, local, frais et de saison. Certains affirment même que manger local et frais serait "mieux pour la planète" que manger bio. J'aimerais nuancer ici ce message qu'on nous ressasse désormais à toutes les sauces.

L'objectif principal de manger local et frais est de réduire l'empreinte carbone de ce que nous mangeons. Cette empreinte est composée en grande partie des "kilomètres alimentaires" parcourus par nos fruits et légumes importés de l'autre bout de la planète (objectif "local"), de l'énergie utilisée pour les produire sous serre hors saison (objectif "saison") et la surgélation (objectif "frais"), des engrais et pesticides (objectif "bio").

En effet, cela a un sens sur plusieurs produits pour lesquels ce choix est relativement facile à mettre en oeuvre : éviter de manger des fraises en hiver semble du bon sens et manger bio est bon pour la santé. La question de la surgélation est plus incertaine, puisque ce mode de conservation énergivore permet cependant de réduire les gaspillages de produits alimentaires détruits car périmés ou abîmés (qu'on estime à 1/3 ! ; voir un message précédent sur la campagne actuelle de l'Instituto Akatu au Brésil). Pourquoi ne pas plutôt promouvoir les énergies renouvelables, comme par exemple des panneaux solaires obligatoires sur tous les toits des entrepôts de stockage de surgelé ?

Il est cependant important à mon sens de ne pas céder aux sirènes de la panique climatique. D'autres enjeux, s'ils sont moins médiatisés, n'en sont pas moins importants pour l'avenir de la planète: les ressources naturelles, la biodiversité, la pollution. Si la biodiversité s'effondre, les bouleversements induits seront de même magnitude que si le climat s'emballe (et les deux ne sont pas incompatibles...) L'empreinte écologique au sens large devrait être la référence à la place de l'empreinte carbone.

Dans ce débat, les produits de la mer sont un cas particulier.. Les enjeux prioritaires dans ce domaine sont les ressources naturelles halieutiques et les écosystèmes marins : aujourd'hui, on pêche n'importe quoi, en trop grande quantité, et n'importe comment.

Les écosystèmes marins sont fragiles et méconnus. On sait seulement qu'il y a des seuils au-delà desquels les changements deviennent irréversibles, comme l'effondrement du stock de cabillaud de Terre Neuve au début des années 90 et qui, malgré l'interdiction de pêche depuis plus de 15 ans, est à un niveau inférieur aujourd'hui à celui de 1990. Il est plus urgent de consommer des poissons durables que de réduire les gaz à effet de serre de cette activité.

La solution à ces enjeux ne réside pas dans la consommation locale : dans son livre vert de la Politique Commune de Pêche publié en avril, la Commission Européenne reconnait que 88% des stocks halieutiques européens sont surexploités ! De même, sur 41 pêcheries certifiées MSC dans le monde, vous n'en trouverez aucune en France. Les 2 premières pêcheries françaises viennent de se lancer dans la certification, mais ne l'ont pas encore. En clair, si vous voulez du poisson écolabellisé, ce n'est pas du local.

D'autant plus que la France, comme toute l'Europe, est déficitaire en produits de la mer. La France ne pêche et produit que 36% de sa consommation. Manger exclusivement local signifierait diviser notre consommation de poisson par 3. Compte-tenu de leur bénéfice-santé, cela semble déraisonnable : leurs bienfaits dépassent largement les seuls omega 3, puisqu'ils sont également riches en vitamines diverses (B, D, E, etc) et en oligo-éléments non moins variés (phosphore, iode, sélénium, etc). Leur consommation nous est indispensable.

Après avoir épuisé les possibilités de consommation locale de produits durables, il faut alors importer, et importer durable svp. Si c'est en poisson frais, c'est forcément par avion, et là les gaz à effet de serre s'envolent. Ce sera donc en surgelé pour utiliser le transport maritime, faiblement émetteur de gaz à effet de serre par tonne de marchandise transportée.

Nous voyons donc qu'il faut faire attention à ne pas généraliser de façon excessive le concept du local, frais, de saison. En ce qui concerne certaines catégories comme les produits de la mer, il s'agit d'intégrer des objectifs plus globaux. La solution préférable, par ailleurs validée en terme carbone par plusieurs études de cycle de vie, est le choix du surgelé par porte-containers (un container de poissons serait, en cas d'accident, et selon des sources sûres, moins polluant qu'une marée noire ;-)).

Quand vous achetez du poisson, demandez donc plutôt à votre poissonnier :
- Si le poisson n'est pas une espèce en danger (thon rouge, mérou)
- Si le stock n'est pas surexploité (cabillaud de Mer du Nord)
- S'il respecte les tailles minimales de pêche(n'achetez pas de juvéniles de barbue, saint-pierre, langoustines, ou de n'impore quel autre poisson)
- Si la pêcherie est éco-certifiée MSC
- Si le mode de pêche est respectueux des écosystèmes
- et... bien sûr s'il est frais ;-)

Thomas

mercredi 22 avril 2009

Jour de la Terre, jour de la Mer, jour de Tout...

Chers amis,

Désolé pour la petite baisse d'activité récente du blog, ça va repartir très bientôt. En attendant, voici, j'en conviens, un post un peu léger.

Aujourd'hui, c'est le 22 avril, c'est la journée de la Terre. Youpi. Et c'est désormais officiel, l'ONU vient de créer la journée mondiale des océans qui sera donc chaque année le 8 juin.

J'aimerais savoir ce que vous pensez de toutes ces "journées mondiales". A titre personnel, j'ai l'impression que tout devient journée mondiale. Non que ces sujets ne soient pas importants. Mais comme d'habitude, la surenchère dénature le projet : face à la surenchère de journées, l'importance de chaque journée est diluée. Qui savait qu'aujourd'hui est la journée de la Terre ?

Nous sommes encore une fois dans la quantité au détriment de la qualité et les mots se vident de leur sens... Journée de la Terre, journée sans téléphone portable, journée contre le cancer, etc ! Nous avons même plusieurs thèmes sur la même journée (à croire que 365 jours ne suffisaient pas): le 21 mars est donc à la fois la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale, la Journée internationale du sommeil, la Journée mondiale de la poésie, et la Journée mondiale de la trisomie 21 !! A cela viennent s'ajouter les journées européennes ainsi que les "semaines" : du développement durable, sans pesticides, du goût, etc etc etc.

Quand reviendrons-nous aux vrais enjeux et aux vraies valeurs ?

Quelques liens à partager :
- La liste complète des 131 journées mondiales
- Les journées et semaines annuelles de l'ONU
- Jour de la Terre sur Wikipedia

Au plaisir de vous lire

mardi 7 avril 2009

Le Grenelle de la mer va-t-il changer les choses ?

Cette semaine, bonne nouvelle : le Grenelle de la mer se met en action avec la première réunion des groupes de travail.

Le Grenelle de la mer, c'est donc :
- 1 objectif : définir la stratégie nationale pour la mer et le littoral, en
identifiant des objectifs et des actions à court, moyen et long termes
- 4 groupes de travail aux noms poétiques : La délicate rencontre entre la terre et la mer ; Entre menaces et potentiels, une mer fragile promesse d’avenir ; La mer, une passion à partager ; Planète mer : inventer les nouvelles régulations.
- 5 collèges : Etat, Elus, Partenaires sociaux (employeurs et salariés), associations de protection de l’environnement
- 4 étapes : 1ère étape – Mars - Préparation méthodologique et organisationnelle ; 2ème étape – Avril et mai - Concertation entre les acteurs au sein des groupes de travail ; 3ème étape – Juin - Phase de consultation des Français ; 4ème étape - La table ronde finale se tiendra fin juin / début juillet

Pour aller plus loin :
- Le site officiel du Grenelle de la mer
- Le dossier de presse

Oui mais pendant ce temps... la France a été inscrite par le Congrès américain sur une liste noire comprenant la Libye, Panama, la Chine, la Tunisie et l'Italie, en raison de son incapacité à contrôler la pêche illégale en Méditerranée.
L'article intégral sur Le Figaro Vert

Alors, ce Grenelle va-t-il vraiment changer les choses ? Va-t-on enfin arrêter de vider les mers, toujours plus loin toujours plus profond ? Rendez-vous en Juin pour la phase de consultation, puis pendant l'été pour constater les mesures préconisées...

vendredi 3 avril 2009

L'Etude Ethicity 2009 sur la consommation responsable

L'étude 2009 d'Ethicity sur la consommation responsable est parue. L'étude note en particulier un recentrage des consommateurs vers l'essentiel et une exigence de transparence et de cohérence vis-à-vis des marques et des entreprises. La synthèse de l'étude est sur le blog d'Ethicity

Pendant ce temps, au Brésil, la nouvelle campagne de l'Institut Akatu s'attaque à la sur-consommation avec une campagne choc : 1/3 de ce que vous achetez finit à la poubelle ! L'objectif est d'inciter les consommateurs brésiliens à n'acheter que ce qu'ils vont utiliser vraiment. C'est tout à fait applicable à la France où les statistiques sont similaires : avez-vous déjà remarqué tout ce que nous mettons à la poubelle parce que la date limite est dépassée ? (à ce sujet, bientôt un message sur mon expérience de lombri-compost...)

Que pensez-vous de ce film ?

La question posée, aussi bien par l'étude Ethicity que par le film brésilien est la question centrale du changement de nos habitudes et de nos comportements. Je termine donc par un petit film qui propose de commencer par changer la façon dont on pense aux choses, au monde, et à nos actes. Suffisant pour passer à l'action ?


A bientot

vendredi 6 mars 2009

Le programme 'Save your logo !'

Je salue le programme Save your logo du Fond Mondial pour l'Environnement, qui vise à agir pour la préservation de la biodiversité.

Le principe est simple. Les entreprises ont utilisé massivement les animaux pour promouvoir leurs marques et leurs produits : crocodile Lacoste, lion Peugeot, jaguar Jaguar, panda WWF, etc. Il leur est maintenant proposé de remercier ces ambassadeurs en investissant 1.5 millions d'euros pour leur préservation.

Voici la VIDEO de présentation du programme et le SITE.

Lacoste au secours des crocodiles
Lacoste vient d'accepter la proposition et s'engage à investir dans la préservation des crocodiles menacés dans le monde. La célèbre marque française devient ainsi la première entreprise partenaire du FEM.

Pour aller plus loin :
- Un bon article du Figaro
- Idem sur Ushuaia


Et pour un avis un peu différent, lire le post de Domi sur Mood For. De mon côté, je trouve cette initiative intéressante et si on peut sauver les crocos, les lions, les dauphins, les baleines etc, c'est mieux que rien. Rabat-joie Domi ?

Au plaisir de vous lire...

mercredi 4 mars 2009

Enfin ! 2 pêcheries françaises sur la voie de la certification MSC

Février a marqué un tournant dans l'écolabellisation des produits de la mer en France. En effet, 2 pêcheries françaises se sont embarquées dans la certification MSC, en confiant le processus de certification à un organisme extérieur. C'est en effet un critère important du code de la FAO, qui est appliqué par le MSC dans sa démarche.

L'article : ici

Si la certification est attribuée, nous devrions donc voir sur les étals du lieu noir et de la sardine de bolinche certifiés MSC. Au-delà, c'est bien sûr une bonne nouvelle pour tous les promoteurs des produits de la mer durables, puisque cela, couplé à l'ouverture d'un bureau du MSC en France à l'automne, contribuera à faire connaître ce label auprès des consommateurs français.

Voici les liens vers les pages de ces pêcheries sur le site MSC :
- Euronor (lieu noir)
- Sardine de Bolinche de Bretagne

Thomas

lundi 23 février 2009

Vive le yaourt au soja bio

Bonjour,

J'ai choisi un post un peu différent aujourd'hui. Ce blog veut aussi être un lieu pratique d'échange d'expériences pour aider chacun à faire son chemin vers le bio et le durable. Je partage donc avec vous une expérience personnelle de diversification alimentaire : au chapitre yaourt, je demande le soja.

Résultat de quelques essais : vive le soja bio ! C'est incomparablement meilleur en goût, en plus d'être bio. Sojasun j'ai vraiment pas pu...
Mon best of :
- Marques : 1. Provamel, 2. Sojade (disponibles dans votre magasin bio, par exemple Biocoop ou Naturalia)
- Fruits : 1. Myrtille (excellent), 2. Cerise, 3. Vanille, 4. Nature (avec un peu de confiture bio dedans)

La myrtille et la cerise sont très équivalents en goût aux yaourts classiques au lait de vache. Et ces deux marques vous permettent, en format grand pot, de séparer le carton du pot plastique pour le recyclage.

Pour les irréductibles du lait de vache, vous pouvez choisir les produits à la petite fleur "Bleu Blanc Coeur" : ce petit logo indique que les vaches ont été nourries avec un peu de graines de lin, ce qui permet de façon naturelle au lait de contenir beaucoup plus d'oméga-3. Par exemple : le fromage blanc Jockey (Groupe Danone).


Pour aller plus loin :
- Site Provamel
- Site Sojade
- Bleu Blanc Coeur
- La page Yaourt du site Biocoop

Je suis curieux de lire vos expériences personnelles. Au plaisir de vous lire.
Thomas

vendredi 20 février 2009

Climat : on peut encore décider

Voici le lien vers un article un peu expert de l'excellent blog US Real Climate sur le climat : ici. Ou pourquoi Irréversible et Inarrêtable ne sont pas synonymes.

J'en retiens quelques phrases de sagesse:
"[...] the temperature will continue to rise, even if CO2 emissions are stopped today. But you have to remember that the climate changes so far, both observed and committed to, are minor compared with the business-as-usual forecast for the end of the century. It’s further emissions we need to worry about. Climate change is like a ratchet, which we wind up by releasing CO2. Once we turn the crank, there's no easy turning back to the natural climate. But we can still decide to stop turning the crank, and the sooner the better.

J'ai également eu la chance d'assister à une intervention de Maximilien Rouer il y a peu de temps. Je vous conseille son libre "Réparer la planète", qui présente ce qu'il appelle "L'économie positive" (clin d'oeil amical à Jacques): l'activité humaine ne doit pas seulement arrêter de faire du mal à la planète, mais lui faire du bien, et cela à la fois sur le climat, l'énergie, la biodiversité, etc... Concrètement :
- Nous sommes en train de renvoyer dans l'atmosphère tout le CO2 enfoui géologiquement depuis des millions d'années (charbon, pétrole, permafrost) et qui avait permis à la température sur Terre de baisser à un niveau vivable (= propre à la vie) que nous connaissons aujourd'hui (par opposition à une planète comme Mars).
- Il ne faut pas se contenter d'émettre moins : il faut que notre activité absorbe plus de gaz à effet de serre qu'elle n'en émet

Le livre sur Amazon : Réparer la planète

Au plaisir de vous lire
Thomas

jeudi 19 février 2009

Le 28 mars : on éteint tout !

Le 28 mars c'est la Earth hour 2009. Paris et 28 autres villes françaises étreindront leurs feux entre 20h30 et 21h30.

Je suis gentil, je vous laisse choisir entre le film français...



...et le film international


Et ici : le site Earth hour international
Thomas

mardi 17 février 2009

Sortie de "La communication responsable"

Anti-greenwashing : "La consommation responsable" est sorti aux éditions Eyrolles. Aux manettes, 3 femmes connues et reconnues pour leur engagement dans le développement durable et leur connaissance de l'intérieur du métier de la communication : Alice Audouin, auteure du roman Ecolocash et du blog Alice in Warmingland ; Anne Courtois, Directrice Conseil en développement durable chez Havas Media France ; Agnès-Rambaud Paquin, co-fondatrice du cabinet Des enjeux et des hommes.

Pour une revue du livre
- Alice in Warmingland
- Agence LIMITE
- Adwiser

Sur la consommation responsable, regardez aussi :
- Publicitaires vs ecoblanchiment

Enfin, pour commander :
- Amazon
- fnac.com

Thomas

lundi 9 février 2009

6 milliards d'autres

Plus que quelques jours pour profiter de l'exposition "6 milliards d'autres" de Yann Artus-Bertrand au Grand Palais à Paris. Après y avoir passé plusieurs heures dimanche dernier, je la recommande à tous ceux qui veulent se laisser toucher par la beauté du monde...

J'ai en effet trouvé cette oeuvre d'une grande beauté. L'exposition se passe dans des yourtes : 1 yourte, 1 thème. Des petits films d'environs 25mn y sont projetés, où des portraits d'habitants des 4 coins de la planète nous parlent de ce que veut dire pour eux le progrès, la nature, l'amour, ce qu'est leur grand rêve etc.

Ces gens sont beaux. D'où qu'ils viennent, on remarque beaucoup de similitudes dans leur vision des choses, ou alors de grandes différences, mais indépendamment de la culture de chacun. On retourne aux fondamentaux des aspirations humaines, aux sentiments "de base", aux émotions pures. C'est un moment atemporel, où chaque personne interviewée révèle sa folle richesse intérieure. On s'identifie immédiatement, notamment parce que nous savons très peu de ces gens : uniquement où ils vivent. On ne connait pas leur métier, alors que c'est typiquement le "filtre social" classique auquel nous sommes habitués et qui nous fait juger les gens avant même de leur avoir parlé. Là, on se laisse toucher par leur sagesse en tant qu'individu.

Emouvant, intime, et beau.

Le site officiel : 6 milliards
L'édito de Yann Arthus-Bertrand


Un extrait : "Changer quelque chose dans sa vie"


Thomas

vendredi 23 janvier 2009

Lettre Nature Humaine n°3

Bonjour,

La Lettre Nature Humaine n°3, sur l'écologie et les sciences humaines, vient de sortir. Elle est téléchargeable gratuitement sur le site de l'association : ici

Au programme :
- mieux comprendre ce qu'est le changement
- deuil et crise écologique
- les "sentiments de nature", par l'écrivain et poète Bernard Boisson.

Thomas

mardi 13 janvier 2009

Le chinchard fait du bien au porte-monnaie et à votre santé !

Ce week-end, j'ai découvert un poisson que je n'avais jamais gouté : le chinchard.


Le chinchard : késako
C'est un poisson "bleu", cousin du maquereau. Il répond au doux nom scientifique de Trachurus trachurus. On le pêche en France, mais il est très peu consommé dans notre pays pour une raison qui m'échappe : seulement 197 tonnes par an en frais contre 4900 tonnes pour le maquereau, alors que nous en exportons 6000 tonnes. Il est également un peu consommé en sashimi. Pour tout savoir sur l'espèce, le site Fishbase est la référence.

Un prix imbattable et un goût sympathique
Me voilà donc à acheter 2 chinchards sur le marché, pour un prix total de 2.10 euros En papillottes avec un filet d'huile d'olive et de citron et hop au four. Sa chair est ferme et légèrement brune, au goût moins prononcé. Le tout est très agréable, et nous avons même pu faire un repas supplémentaire chinchard froid vinaigrette, très bien aussi.

C'est de la vitamine
Autre intérêt du chinchard : c'est une des espèces qui contient le plus de de vitamine D (si vous voulez vraiment le chiffre c'st 48µg/100g de poisson). Et ça c'est bon pour la santé : pour tout savoir sur la vitamine D, rendez-vous sur Wikipedia

Un peu de changement !
Evidemment, impossible de parler poisson sans parler d'environnement. Le chinchard est pêché en Atlantique Nord Est, et le WWF le classe dans son guide dans les espèces acceptables à consommer avec modération (non, n'en mangez donc pas tous les jours) que l'on peut trouver ici : site Pour une pêche durable
Par ailleurs, rien de tel pour préserver l'environnement que de diversifier les espèces que l'on cuisine. Un peu de chinchard, un peu de saumon (sauvage écolabellisé évidemment), etc. Cela permet de ne pas épuiser une espèce parce que tout le monde mange toujours la même (comme le cabillaud).

En résumé, le chinchard c'est :
- pas cher
- bon
- bon pour la santé

Elle est pas belle la vie ?
A bientôt

lundi 5 janvier 2009

Les restaus se mettent à l'écolo

Pour bien commencer l'année, et après une période de fêtes toujours très gastronomique, quoi de plus naturel que de parler de (grande) cuisine écolo ?

J'ai sélectionné 3 initiatives qui me semblent particulièrement pertinentes et qui devraient lancer la tendance (elles sont présentées ici sans ordre particulier).

Tout d'abord, BioArt, le premier restaurant certifié bio de France. Installé dans le 13e sur les bords de Seine à Paris, Bioart propose une cuisine alliant plaisir et équilibre : produits bio (évidemment), empreinte écologique limitée (pas de thon rouge ni d'espadon à la carte, ni de boeuf), index glycémique faible. Coup de chapeau à Pierre-Henri Castets !

La deuxième initiative nous vient de Californie, plus précisément de la baie de San Francisco, où est né Thimmakka, une ONG qui aide les restaurateurs à être plus green que green. Pour un bon aperçu, voici l'article dans Libé San Francisco : les restos qui roulent à la vignette verte . Allez aussi faire un tour sur le site de Thimmakka : sympa. A quand une vignette verte sur les portes de nos restaus préférés ?

Enfin, la 3e, la plus connue mais qui mérite d'être rappelée, c'est le "fast-food bio" de Marc Veyrat à Annecy. Je vous renvoie vers l'excellent post de Abonéobio, donc pas la peine d'en rajouter.

A bientôt, je vous souhaite une année 2009 heureuse et douce.
Thomas

jeudi 1 janvier 2009

2010 : l'année international de la biodiversité


Bienvenue en 2010 !

2010 est l'année internationale de la biodiversité. La biodiversité, c'est ce qu'on appelle la diversité du monde vivant : animaux terrestres ou marins, végétaux, et les écosystèmes qui unissent et relient tous les êtres vivants dans un "grand tout".

L'homme reconnaitra-t-il à temps que sa survie dépend de la Nature, qui lui apporte ce qu'il respire et ce qu'il mange ?

- Le site de l'Unesco : ici
- Voir aussi les post précédents : "Vers un GIEC de la biodiversité" ; "La journée mondiale de la biodiversité"

Je vous souhaite à tous une très belle année 2010 de la biodiversité
Thomas