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lundi 22 mars 2010

No limits

La semaine dernière, la CITES n'a pas voté l'inscription du thon rouge à l'annexe 1 interdisant son commerce. Passé la déception, cette décision provoque en moi une grande lassitude...

No limits
Encore une fois l'homme aura échoué à fixer lui-même les limites à son expansion et à sa domination. Un petit groupe a réussi à faire passer ses intérêts avant ceux de la majorité. J'entends bien sûr parler de ceux à qui une interdiction de la commercialisation du thon rouge aurait pu nuire sur le plan économique, et qui représente une micro-minorité face aux 7 milliards que nous sommes désormais. Et ne nous voilons pas la face, ce sont bien des "démocraties" qui ont ainsi dicté leur loi : Japon, Canada,...

La planète est finie mais les ambitions de l'homme infinies, et cette décision vient confirmer que malgré les Al Gore, Nicolas Hulot, WWF et autres, il est impossible de prendre des décisions nous limitant aujourd'hui pour pouvoir encore vivre demain... Et ce même lorsque les décisions à prendre sont aussi faciles et indolores que le thon rouge.

Indolore et sans conséquences
Oui, je dis que c'était facile à prendre. Quelles étaient les conséquences vitales pour l'homme de l'interdiction du thon rouge ? Absolument AUCUNE : personne ne serait mort ni n'aurait moins bien vécu, à part ce petit groupe dont je parlais ci-dessus. Manger du thon rouge n'est pas un besoin vital et essentiel de l'homme. C'est un luxe, un superflu dans cette société d'abondance que certains connaissent. Le message que nous venons d'envoyer est donc bien que l'humanité ne sera pas prêt à se limiter, même sur des choses superflues.

De là à penser que l'humanité ne sera pas non plus capable de se limiter sur les sujets autrement plus vitaux que sont l'énergie, l'alimentation ou les transports, il n'y a qu'un pas que je franchis bien volontiers... et avec tristesse et pessimisme...

Thomas

vendredi 5 mars 2010

Stop au plastique en liberté !



Que rajouter ? Fou & choquant, non ?

Mais tellement logique puisque des "continents" entiers de plastique et de déchets dérivent en ce moment même dans le Pacifique Nord et l'Atlantique nord...

A lire / A voir
- Le photographe Chris Jordan, album Midway
- L'article de Le Monde de ce jour
- Tout sur le Great Pacific Garbage Patch sur Wikipedia

On se dit qu'on fera attention la prochaine fois, mais qui n'a pas laissé tomber un bouchon ou un morceau de plastique par maladresse, dans la mer ou la rivière?
Alors une seule solution : remplacer au plus vite tout le plastique par des matières bio-dégradables. Soutenons-donc ces nouvelles filières en faisant ces choix pour nos achats.

Sur ce...