
C'est pourtant un sujet, la mer et ses habitants, qui a déjà été beaucoup travaillé en documentaire et au cinéma, et pas de grands réalisateurs : Le monde du silence (Cousteau), Atlantis (Besson), La Planète Bleue (BBC), pour n'en citer que quelques uns. Et pourtant Océans parvient à renouveler le genre, à proposer des images absolument inédites, et l'on comprend aisément les 7 années de préparation+tournage nécessaires à la réalisation de cette oeuvre.

- Les images inédites comme la migration des araignées de mer en Australie
- Le lien parfois teinté d'intimité que le film parvient à nouer entre le spectateur et l'animal, lui-même parfois si humain : j'ai craqué pour le bébé phoque qui regarde pour la 1ere fois sous l'eau avant de se jeter, et j'ai craqué pour la maman morse tenant son jeune bébé hors de l'eau. Ce film permet de recréer ce lien, et ce n'est pas un hasard que j'aie craqué en priorité pour des mammifères. En effet, les cerveaux des mammifères ont cette similarité que tous sont capables d'émotion (désolé pour ce raccourci, pour un traité plus scientifique, voir David Servan-Schreiber, "Guérir", chapitre 11). Emotion, voilà le maître-mot de ce film.
- L'originalité ludique ce certaines scènes comme le combat entre le crabe et la "quill"
- L'unicité d'images qui font parfois croire à une mise en scène, mais évidemment comment mettre en scène une rascasse ??

Alors pour ceux qui n'y sont pas allés, il n'est pas trop tard : la liste des salles ici.
Pour ceux qui l'ont vu, il est possible de prolonger l'aventure
- à l'exposition "Océans" au Jardin d'acclimatation à Paris jusqu'au 10 mars
- à l'aquarium de la porte Dorée, Paris encore, exposition "Dans le sillage des requins"
- Le site du film
Enfin, le film pose la question suivante : comment faire pour contribuer à protéger les océans. Son rôle étant d'éveiller les consciences, impossible de lui reprocher de ne pas apporter de solutions. Je vous soumet donc quelques propositions :

- idem sur les produits de l'aquaculture : "aquaculture durable" ou "bio" doivent être préférés
- soutenir les ONG de protection de l'environnement, qui luttent pour la préservation des ressources et des éco-systèmes marins
- contribuer à limiter les pollutions marines, qui sont souvent issues de ce que nous tous rejetons dans les fleuves qui, comme chacun sait, se déversent ensuite dans la mer.
Sur ce, j'attends avec impatience vos commentaires.
Thomas
Sipadan est super pour les plongées. Mabul aussi?
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